17.3.09

Le Collectif Pour le Droit d'Etudier dans l'Union

Comme vous le savez, il y a 1 mois et demi, avec des etudiants de toutes les tendances politiques, nous avons créer un collectif afin de defendre la liberté d'etudier et s'opposer au blocage.

C'est au nom de ce collectif que j'ai pris la parole hier lors de l'AG qui a malheureusemenr reconduit le blocage au Campus Croix-Rouge pour une semaine, nous avions denoncé la méthode du vote (à la romaine) trop approximative notamment lorsque le resultat est tres serré comme c'etait le cas hier ainsi que le blocage que nous jugeons radical et illegal, il porte atteinte au droit des étudiants de pouvoir étudier et porte prejudice à leur année universitaire.

Nous continuerons par conséquent à être mobilisés jusqu'à ce que les cours reprennent de manière sereine.


Voici le lien Facebook du groupe :





Voici l'article de l'Union d'aujourd'hui citant notre collectif :


"Blocage du campus : les opposants chahutés






L'AG d'hier a, à nouveau, réuni un millier de participants à Croix-Rouge ; le vote en faveur du blocage aurait été obtenu dans des conditions que certaines voix commencent à contester.
Une enseignante qui a tenté de faire cours, hier, a vu son cours interrompu par les partisans du blocage du campus Croix-Rouge. L'ambiance se tend sur le campus droit/lettres Croix-Rouge de Reims. La nouvelle assemblée générale qui s'est tenue, hier, a décidé de poursuivre le blocage jusqu'à lundi prochain. Cette décision a été toutefois acquise à une majorité et dans des conditions jugées discutables par certains étudiants. Autre signe de tension grandissante : une professeur qui voulait passer outre le blocage et assurer, hier, un cours de droit civil, a vu celui-ci interrompu de façon quelque peu mouvementée par les « bloqueurs » : « Nous étions une cinquantaine d'étudiants dans l'amphi. La professeur n'a eu le temps de donner que le titre du cours. Les partisans du blocage sont arrivés. Il y a eu violences verbales, menaces, et même une bousculade », témoigne une des participantes. Les choses ne sont toutefois pas allées plus loin. D'autres cours auraient même été interrompus de la même façon. « Ces interruptions se font pour éviter une inégalité avec les étudiants grévistes qui ne vont pas aux cours », commente un porte-parole de l'Unef (syndicat étudiant marqué à gauche). On sent quand
même monter un mouvement d'opposition au blocage. Au nom d'un collectif pour le droit d'étudier, Paul S. dénonce ainsi le mode de scrutin « à la romaine » (le public se partage en deux groupes selon leur réponse), inadapté quand les deux groupes sont de taille comparable, ce qui semble avoir été le cas hier : l'Unef annonce un partage 60-40 en faveur du blocage, d'autres étudiants semblent avoir plutôt vu quelque chose se rapprochant d'un 51-49, voire d'un 50-50.
« Mais ceux qui souhaitaient faire procéder à un véritable comptage, et sur présentation de la carte d'étudiant, n'ont pas été écoutés », témoigne Marie, une des participantes. Par ailleurs, lors de l'AG d'hier, qui a réuni à nouveau autour d'un millier de personnes, les étudiants ont été appelés par les opposants aux réformes de l'université à participer à la manifestation interprofessionnelle du 19 mars. Pendant le blocage la lutte continue… mais pas les cours.
A.P."

1 commentaire:

Linkette a dit…

Je trouve bien dommage que votre site soit sur Facebook. Bien que beaucoup de monde y soit, ceux qui ne souhaitent pas s'inscrire ne peuvent accéder à votre site.

C'est bien dommage pour un combat de votre ampleur.