14.3.09

Déclaration de l'UMP Facs - Reims dans l'Union




"Les étudiants bloquent la fac de lettres

Ils étaient près de 1.000 à défiler, ici dans la rue de Vesle et ses travaux.
Hier, les étudiants ont bloqué la fac de droit et de lettres. Ils ont ensuite défilé dans les rues de Reims pour faire savoir qu'ils n'étaient pas d'accord avec les nouvelles réformes.
LA mobilisation continue ! Après avoir voté mardi le blocage total de la faculté droit et lettres située dans le quartier Croix-Rouge, les étudiants sont passés à l'acte.
« Il y avait à peu près 300 votants, le vote fut presque unanime en faveur du blocage, à plus de 90 % » affirment les membres de l'Unef. Hier, dès 7 h 30 du matin, ils ont complètement bloqué tous les accès à la fac. Parallèlement à ce blocage, une manifestation a eu lieu un peu plus tard, en début d'après-midi. La mobilisation a été très forte (près de 1.000 personnes). Tous les personnels, de la maternelle à l'université, sont descendus dans la rue (lycéens, professeurs, étudiants, parents d'élèves, formateurs IUFM), à l'appel de la FSU (première fédération de l'éducation), d'une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la coordination nationale des universités contre les réformes de Xavier Darcos et de Valérie Pécresse.
« Nous suivons les revendications nationales, on veut nous la faire à l'Américaine mais sans les moyens qui vont avec. Ce n'est pas à l'éducation de payer le prix de la crise ! Ils veulent mettre fin au service public dans l'éducation et réserver les études dans la recherche aux plus riches », explique Antonin Grandfond, de l'Unef.
La structure de l'Ump-Facs dénonce ce blocage et, comme dans tout conflit, nous donne des chiffres différents. Ces étudiants se disent scandalisés par le blocage de la fac de Croix-Rouge. Ils en appellent même au président de la faculté et lui demandent la levée immédiate du blocus de leur campus.
« Nous avons été choqués, lors de l'assemblée générale de mardi ; il n'y avait que 200 étudiants donc ça ne reflétait pas la réalité par rapport au nombre d'étudiants de la faculté. Nous dénonçons cette prise d'otage car les étudiants ne sont pas concernés par la réforme. Elle concerne les enseignants, les étudiants sont instrumentalisés par les professeurs car ils savent qu'ils ont besoin de nous pour rendre le mouvement plus massif et plus médiatique », raconte Paul Saade, de l'UMP-Facs. "

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