29.3.09

Compte-rendu de la Réunion-Débat sur là réforme du statut des enseignants-chercheurs


La structure de l’UMP Facs - Reims a eu le plaisir d’organiser le mercredi 25 février un grand débat sur une réforme au cœur de l’actualité : celle de la réforme du statut des enseignants-chercheurs.
Avec l’aide du collectif « Pour le Droit d’Etudier », la réunion fut axée sur le dialogue et l’échange avec la présence du député UMP Arnaud Robinet également professeur à la faculté de médecine et du professeur en Sciences Economiques Martino Nieddu (syndicat SNESUP, opposant à la réforme) devant un public de 150 personnes composé d’étudiants et de professeurs venus s’informer et échanger autour de ce décret.
Tous les thèmes furent abordés notamment l’évaluation des enseignants, la modulation des activités de recherche, d’enseignement et de tâches administratives ainsi que la revalorisation de ce métier.
Malgré quelques divergences idéologiques, le débat fut de grande qualité, les échanges se déroulèrent dans le respect et la sérénité, il y eut même consensus sur certains points. Tous admirent que la concertation et le dialogue étaient nécessaires pour faire avancer le débat. Notre équipe fut félicitée par les professeurs pour cette initiative.
Au final tous conclurent sur la nécessité de réformer notre enseignement supérieur, l’objectif principal étant plus que jamais de valoriser la recherche et la qualité de l’enseignement afin de défendre une université plus moderne et plus juste, une université d’excellence.

Vers un nécessaire changement de mentalité dans les facs ...

La tradition veut que l'Université soit le point de départ de toute contestation sociale de masse, sans les étudiants peu de chance de réussir à avoir un vrai impact en terme de mobilisation, une tradition marquée aussi par le refus de toute reforme de notre système universitaire. Hélas, cela nous a mené à la situation où nous sommes aujourd'hui : des Universités qui ne cessent de reculer dans les classements internationaux, un écart qui se creuse avec les Grandes Écoles, des facs bloqués pendant plusieurs semaines, des cours supprimés…

Lors d'une AG il y a quelques semaines, un professeur contestataire désignait les étudiants comme la future élite de demain. Une affirmation malheureusement bien peu crédible alors que le taux d'échec en première année de licence est proche de 50 %, que près de la moitié des étudiants diplômés à bac+4 ne trouvent pas d'emploi au bout d'un an et que près de 30% des enseignants - chercheurs ne font pas de publication.
Est-ce cela une Université qui forme des élites ? Est-cela une Université de qualité ? Je ne le crois pas.

Nous avons donc le devoir de réformer notre Université, c'est l'avenir d'un grand nombre d'étudiants qui est en jeu. Je reste résolument optimiste, nous avons la chance d’avoir un gouvernement courageux qui s'est attelé à cette tache avec intelligence et pragmatisme, la loi LRU va dans le bon sens en donnant plus d’autonomie aux facultés ou en fixant comme objectif de diminuer de moitié le taux d’échec lors de la première année de faculté. Il en va de même pour la reforme de l’enseignement supérieur qui valorise la recherche ainsi que la qualité de l’enseignement .

Malheureusement, chaque reforme qui concerne l’université se heurte au refus sans appel de certaines organisations étudiantes qui s’opposent à toute avancée et qui défendent le statu quo. On ne peut plus se permettre de bloquer chaque année nos facs, l’université ne peut plus continuer à être le théâtre de toutes les contestations stériles, il en va de l’avenir de notre système d’enseignement, il en va de notre avenir. Il est temps de se tourner vers le futur, temps de défendre une Université plus moderne, plus proche des entreprises, une Université d’excellence.

C’est à nous jeunes de l’UMP d’être à l’avant-garde de ce changement, en brisant les conservatismes, en changeant les mentalités, en s’inspirant de ce qui fait la renommée des universités internationales, en défendant le mérite et la réussite, nous sommes peut-être à un tournant de notre système universitaire, saisissons cette chance, soyons révolutionnaires.


Paul Saade


(article publié sur le site de l'UMP-Campus :
http://campus.jeunesump.fr/2009/03/27/reunion-debat-a-la-fac-de-reims-sur-la-reforme-des-enseignants-chercheurs/ )

17.3.09

Le Collectif Pour le Droit d'Etudier dans l'Union

Comme vous le savez, il y a 1 mois et demi, avec des etudiants de toutes les tendances politiques, nous avons créer un collectif afin de defendre la liberté d'etudier et s'opposer au blocage.

C'est au nom de ce collectif que j'ai pris la parole hier lors de l'AG qui a malheureusemenr reconduit le blocage au Campus Croix-Rouge pour une semaine, nous avions denoncé la méthode du vote (à la romaine) trop approximative notamment lorsque le resultat est tres serré comme c'etait le cas hier ainsi que le blocage que nous jugeons radical et illegal, il porte atteinte au droit des étudiants de pouvoir étudier et porte prejudice à leur année universitaire.

Nous continuerons par conséquent à être mobilisés jusqu'à ce que les cours reprennent de manière sereine.


Voici le lien Facebook du groupe :





Voici l'article de l'Union d'aujourd'hui citant notre collectif :


"Blocage du campus : les opposants chahutés






L'AG d'hier a, à nouveau, réuni un millier de participants à Croix-Rouge ; le vote en faveur du blocage aurait été obtenu dans des conditions que certaines voix commencent à contester.
Une enseignante qui a tenté de faire cours, hier, a vu son cours interrompu par les partisans du blocage du campus Croix-Rouge. L'ambiance se tend sur le campus droit/lettres Croix-Rouge de Reims. La nouvelle assemblée générale qui s'est tenue, hier, a décidé de poursuivre le blocage jusqu'à lundi prochain. Cette décision a été toutefois acquise à une majorité et dans des conditions jugées discutables par certains étudiants. Autre signe de tension grandissante : une professeur qui voulait passer outre le blocage et assurer, hier, un cours de droit civil, a vu celui-ci interrompu de façon quelque peu mouvementée par les « bloqueurs » : « Nous étions une cinquantaine d'étudiants dans l'amphi. La professeur n'a eu le temps de donner que le titre du cours. Les partisans du blocage sont arrivés. Il y a eu violences verbales, menaces, et même une bousculade », témoigne une des participantes. Les choses ne sont toutefois pas allées plus loin. D'autres cours auraient même été interrompus de la même façon. « Ces interruptions se font pour éviter une inégalité avec les étudiants grévistes qui ne vont pas aux cours », commente un porte-parole de l'Unef (syndicat étudiant marqué à gauche). On sent quand
même monter un mouvement d'opposition au blocage. Au nom d'un collectif pour le droit d'étudier, Paul S. dénonce ainsi le mode de scrutin « à la romaine » (le public se partage en deux groupes selon leur réponse), inadapté quand les deux groupes sont de taille comparable, ce qui semble avoir été le cas hier : l'Unef annonce un partage 60-40 en faveur du blocage, d'autres étudiants semblent avoir plutôt vu quelque chose se rapprochant d'un 51-49, voire d'un 50-50.
« Mais ceux qui souhaitaient faire procéder à un véritable comptage, et sur présentation de la carte d'étudiant, n'ont pas été écoutés », témoigne Marie, une des participantes. Par ailleurs, lors de l'AG d'hier, qui a réuni à nouveau autour d'un millier de personnes, les étudiants ont été appelés par les opposants aux réformes de l'université à participer à la manifestation interprofessionnelle du 19 mars. Pendant le blocage la lutte continue… mais pas les cours.
A.P."

14.3.09

Déclaration de l'UMP Facs - Reims dans l'Union




"Les étudiants bloquent la fac de lettres

Ils étaient près de 1.000 à défiler, ici dans la rue de Vesle et ses travaux.
Hier, les étudiants ont bloqué la fac de droit et de lettres. Ils ont ensuite défilé dans les rues de Reims pour faire savoir qu'ils n'étaient pas d'accord avec les nouvelles réformes.
LA mobilisation continue ! Après avoir voté mardi le blocage total de la faculté droit et lettres située dans le quartier Croix-Rouge, les étudiants sont passés à l'acte.
« Il y avait à peu près 300 votants, le vote fut presque unanime en faveur du blocage, à plus de 90 % » affirment les membres de l'Unef. Hier, dès 7 h 30 du matin, ils ont complètement bloqué tous les accès à la fac. Parallèlement à ce blocage, une manifestation a eu lieu un peu plus tard, en début d'après-midi. La mobilisation a été très forte (près de 1.000 personnes). Tous les personnels, de la maternelle à l'université, sont descendus dans la rue (lycéens, professeurs, étudiants, parents d'élèves, formateurs IUFM), à l'appel de la FSU (première fédération de l'éducation), d'une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la coordination nationale des universités contre les réformes de Xavier Darcos et de Valérie Pécresse.
« Nous suivons les revendications nationales, on veut nous la faire à l'Américaine mais sans les moyens qui vont avec. Ce n'est pas à l'éducation de payer le prix de la crise ! Ils veulent mettre fin au service public dans l'éducation et réserver les études dans la recherche aux plus riches », explique Antonin Grandfond, de l'Unef.
La structure de l'Ump-Facs dénonce ce blocage et, comme dans tout conflit, nous donne des chiffres différents. Ces étudiants se disent scandalisés par le blocage de la fac de Croix-Rouge. Ils en appellent même au président de la faculté et lui demandent la levée immédiate du blocus de leur campus.
« Nous avons été choqués, lors de l'assemblée générale de mardi ; il n'y avait que 200 étudiants donc ça ne reflétait pas la réalité par rapport au nombre d'étudiants de la faculté. Nous dénonçons cette prise d'otage car les étudiants ne sont pas concernés par la réforme. Elle concerne les enseignants, les étudiants sont instrumentalisés par les professeurs car ils savent qu'ils ont besoin de nous pour rendre le mouvement plus massif et plus médiatique », raconte Paul Saade, de l'UMP-Facs. "

13.3.09

Communiqué de l'UMP Facs - Reims à propos des blocages

La structure de l’UMP-Facs Reims est choquée du récent blocage du campus Croix-Rouge décidé le mardi 10 mars lors d’une Assemblée Générale où seuls quelques 200 étudiants seulement ont pris part au vote.

Face à l’exaspération d’une majorité silencieuse qui aspire à reprendre les cours dans la sérénité, les bloqueurs doivent mesurer le degré d’irresponsabilité de leur démarche.

La protestation systématique ne peut que nuire aux efforts concédés depuis plusieurs mois par l’ensemble de la communauté étudiante pour moderniser en profondeur notre système universitaire.

Devant ce déni de démocratie, nous demandons donc la levée immédiate du blocus imposé par une minorité prenant en otage tout le campus, nous en appelons au président de l’Université afin qu’il prenne les mesures adéquates pour faire respecter le droit d’étudier."