21.10.09

Tractage à la fac pour le vote électronique



Lundi 12 octobre, une fois n’est pas coutume, il fait beau à Reims. Il n’en faut pas plus pour motiver les étudiants UMP rémois à aller tracter à la Fac. Le rendezvous est pris au Campus Droits et Lettres, haut lieu de contestation l’an dernier ; il s’est, en effet, retrouvé bloqué pendant plus de deux mois. Cette fois-ci l’objectif est de défendre la proposition de loi sur le vote électronique lors des élections étudiantes énoncée par le député rémois Arnaud Robinet et soutenue par l’UMP Facs.

Avec Cyril, Claude-Edouard, Marie et Charly nous prenons donc notre temps pour expliquer aux étudiants tous les avantages de cette loi :
- meilleure représentativité donc plus de démocratie
- plus de transparence
- réduction des coûts, bénéfice écologique

L’accueil est très bon, de nombreux étudiants apprécient de pouvoir échanger avec l’UMP Facs, ils ont gardé un bon souvenir du combat mené par notre équipe contre le blocage de la faculté l’an dernier. Ils sont également très réceptifs à nos arguments et semblent approuver ce nouveau mode de scrutin.
En une heure plus de 1000 tracts seront distribués, le pari est réussi: être présent sur le terrain pour expliquer les réformes aux étudiants, des réformes indispensables pour la modernisation de l’Université française.

Une chose est sure, avec ce nouveau tractage, l’équipe de l’UMP Facs - Reims montre une fois de plus que le temps où la gauche avait le monopole de la parole à la fac est bien révolu. Désormais c’est à l’UMP que l’on réfléchit à l‘avenir de l‘Université, les Jeunes Populaires sont partout et bien évidemment à la fac.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le vote par internet va donc remplacer dans certaines universités les vrais votes avec urne transparente, bulletins en papier, isoloirs et liste d'émargement qui étaient utilisés jusqu'à présent pour élire les membres des conseils...

Je comprends la ministre, il n'y a aucune autre urgence à l'université, et, surtout, il faut accoutumer les jeunes à leur statut de sous-citoyens (les vieux, habitués à d'autres moeurs, renâclent). Quel bonheur de voter avec confiance, sans avoir la possibilité de contrôler quoi que ce soit (un souci en moins !). C'est aussi un vrai progrès pour les vendeurs de "solution informatique" qui ont enfin trouvé un marché prometteur alimenté avec du bon argent public.

Et le vote par internet a fait ses preuves. Par exemple, il a fait brillamment chuter de 44% à 32% le taux de participation aux dernières élections au conseil d'administration du CNRS (!) en juin dernier. Ces chercheurs du CNRS sont tellement bêtes qu'ils n'ont pas compris leur chance.

D'organisation complexe, coûteux, ce nouveau mode de vote présente en outre la particularité d'être complètement opaque : fini les scrutateurs, bonjour les bourrages d'urnes invisibles.

L'ASTI, fédération de 30 associations professionnelles et scientifiques d'informaticiens (plus de 5000 membres dont de nombreux chercheurs) a d'ailleurs été très claire sur le sujet :
« l'ASTI recommande que [...] pouvoirs publics, partis politiques et société civile ne recourent en aucune manière au vote électronique anonyme »

Signer et FAIRE SIGNER la pétition nationale pour le maintien du vote papier
www.ordinateurs-de-vote.org/Comment-agir.html

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)